On ne sait si l’amour ressemble à la prière,
À la rêveuse pureté,
Ou bien si sa vigueur secrète et meurtrière.
N’a pour but que la volupté.
– J’évoque tendrement ta sérieuse enfance,
Son brutal aguerrissement…
Mais soudain je m’attache à l’impudique chance
Des femmes dont tu fus l’amant !
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles